Ceci n’est pas un « fait alternatif » : dans les universités, les inscriptions en sciences et technologies (S et T) plafonnent, tandis que la population universitaire totale augmente. Or, sans une culture scientifique forte, c’est le progrès social, industriel et économique qui écope. Pour remédier à la situation, l’équipe multidisciplinaire de la Chaire de recherche sur l’intérêt des jeunes à l’égard des sciences et de la technologie traque l’intérêt des jeunes pour les S et T et élabore des méthodes pédagogiques novatrices pour le stimuler.
Il est loin le temps où les jeux vidéo étaient un « simple divertissement » réservé aux ados dans le sous-sol. Aujourd’hui, leurs usagers ont 4 ou 99 ans. Ils jouent dans le métro, au boulot, parfois même sur 3 écrans simultanément. Phénomène massif, les jeux vidéo impliquent des dynamiques sociales particulières. L’UQAM, en créant la Chaire de recherche en jeux vidéo et ludification, veut les étudier de près. Car même les objets d’études moins traditionnels ont beaucoup à nous apprendre.
Alors que les enjeux stratégiques et diplomatiques mondiaux gagnent en complexité, la nécessité de s’y intéresser croît en importance. Depuis plus de 20 ans, la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques analyse avec finesse les événements qui marquent la planète et diffuse son savoir sur toutes les tribunes, pour tous les publics. Politique américaine, géopolitique du Moyen-Orient, résolution de conflits en Afrique francophone : tout se comprend sous l’éclairage de ses chercheurs.
« Tsunami gris », « fardeau », « épée de Damoclès » : le vieillissement rapide de la société québécoise inspire des discours alarmistes. À la Chaire de recherche sur le vieillissement et la diversité citoyenne, loin des généralisations, une quinzaine de chercheurs de l’UQAM travaillent plutôt à renouveler le regard scientifique sur le vieillissement, en donnant la parole à ceux qui le vivent. Appréhendé autrement que comme une menace, le phénomène révèle alors toute sa richesse et sa complexité.
Un danger météorologique pointe : comment l’exposer à la population? Un grand projet est envisagé : comment engager la conversation avec la communauté qui sera touchée? Une avancée scientifique est réalisée : comment s’assurer qu’elle est largement diffusée? En somme, quelles sont les clés d’une communication efficace? Telle est la question au cœur des travaux d’une chaire uqamienne unique en son genre, la Chaire de relations publiques et de communication marketing.
L’art fait du bien. De plus en plus de spécialistes en sont convaincus. Grâce au théâtre, à l’écriture, à la musique ou à toutes sortes d’autres approches artistiques, des personnes fragilisées par différentes épreuves (maladie, toxicomanie, itinérance, etc.) voient leur mieux-être s’accroître. L’accompagnement par l’art est un domaine émergent et prometteur. Pas surprenant que l’UQAM ait choisi de s’y engager énergiquement à travers la Chaire de recherche-innovation UQAM sur les pratiques artistiques d’action sociale et d’intervention individuelle et collective.
Les liens entre alimentation et prévention du cancer n’ont jamais été aussi discutés que ces dernières années. Derrière cette prise de conscience se trouve le travail acharné de l'extraordinaire équipe de chercheurs de la Chaire en prévention et traitement du cancer. Un agent anticancer créé dans le cadre de leurs travaux a d’ailleurs reçu le feu vert pour la phase ultime des essais cliniques de la Food and Drug Administration (FDA), aux États-Unis. L’espoir est permis !
L’audace est un art… que la Galerie de l’UQAM maîtrise. La galerie universitaire n’a jamais craint de mettre en lumière le travail d’artistes québécois émergents, d’exposer des œuvres qui ne l’avaient jamais été, de prendre des risques. C’est ainsi qu’elle s’est forgé une réputation d’envergure mondiale. C’est ainsi qu’elle a gagné le cœur du public montréalais, ouvert à l’art avant-gardiste.
Pour continuer de s’aventurer en terrains inconnus, la Galerie a besoin d’encore plus d’espace et d’installations novatrices. Une aire d’accueil pour ses visiteurs; une nouvelle réserve muséale; une acoustique améliorée et des systèmes d’éclairage et de ventilation à la fine pointe de la technologie : voilà qui donnerait un sérieux coup de jeune à cette galerie qui a toujours eu les idées neuves.
Sur une même scène, réunissez des chanteurs d’opéra, un spécialiste de la biomécanique de la voix et une experte en pathologies vocales. Vous obtiendrez une rencontre aussi insolite que féconde, mêlant intelligemment les arts et la science. Exactement le genre d’activité qu’organise le Cœur des sciences de l’UQAM depuis 2005. Dans ce centre culturel scientifique unique, les disciplines et les connaissances se mélangent.
L’objectif : développer la culture scientifique du grand public et affirmer la place des sciences dans la culture. Au programme : des conférences, des spectacles scientifiques, des balades, des excursions… Avec ses 11 000 participants de tous âges chaque année, le Cœur de sciences est une histoire de succès. Une histoire qui doit absolument continuer de s’écrire.
Au Canada, il a été le premier - et est encore l’un des seuls - à exposer le design sous toutes ses facettes : graphique, industriel, urbain, architectural et vestimentaire. Depuis son ouverture en 1981, pas moins de 342 000 visiteurs ont foulé ses 400 mètres carrés. Des créateurs de renom y sont régulièrement à l’affiche, quand ce n’est pas la relève du design québécois.
Le Centre de design de l’UQAM présente un bilan reluisant. Il doit cependant accroître son financement pour continuer d’accueillir conférences, expositions et événements spéciaux chaque année. En 2006, Montréal a été désignée Ville UNESCO de design. La métropole québécoise ne peut se passer d’un lieu qui le célèbre sous toutes ses formes.
Un esprit sain dans un corps sain. Tout le monde veut adopter l’adage. Mais un gym trop plein a de quoi décourager même les plus motivés. Ouvert en 1997, le Centre sportif de l’UQAM a atteint sa capacité maximale. Les étudiants et le personnel de l’Université doivent se contenter d’un centre en déficit d’espace, limité dans sa capacité à se développer.
Grâce à un nouveau bâtiment annexe comprenant une salle d’entraînement et un gymnase double, le Centre sportif de l’UQAM pourrait offrir une plus grande variété d’activités et plus de disponibilités de plateaux. Le projet a été planifié, et une firme d’architectes en a évalué la portée. La suite est une question de volonté, d’effort et… d’appui financier.
Dans le ciel du Quartier latin, le clocher du pavillon Judith-Jasmin trône avec fierté. Au sol, les palissades qui l’entourent révèlent toutefois son état de détérioration avancée. Sa maçonnerie nécessite d’importants travaux, comme sa structure, ses portes, fenêtres et vitraux.
Celui qui fut d’abord le clocher de la première cathédrale de Montréal (l’église Saint-Jacques, inaugurée en 1860) est le témoin d’un passé aussi riche que mouvementé. Le clocher a été attaqué 3 fois par le feu, avant de se voir donner sa vocation universitaire actuelle. Aujourd’hui, il sert de surface de diffusion pour des œuvres en arts numériques. Dans la ville qu’on dit « aux 100 clochers », le clocher de l’UQAM semble avoir eu 100 vies. Il est de notre devoir d’assurer sa pérennité pour au moins 100 autres années.
Pour célébrer le hockey et recruter les meilleurs espoirs sur la glace comme en classe, l’UQAM veut mettre sur pied la première équipe universitaire francophone de hockey à Montréal. Au-delà des murs de l’Université, l’équipe de hockey des Citadins de l’UQAM permettra d’initier un virage vers le hockey universitaire à Montréal comme au Québec, un véritable legs pour notre sport national.
Chaque année, plus de 800 000 personnes se suicident dans le monde. Et même si c’est un sujet tabou, on doit en parler, insiste le Centre de recherche et d’intervention sur le suicide, enjeux éthiques et pratiques de fin de vie (CRISE-UQAM). Référence mondiale dans le domaine de la prévention, le CRISE-UQAM participe activement à la discussion et imagine des avenues innovantes pour prévenir les comportements suicidaires et les décès par suicide. Parce que la première étape de la guérison peut aussi être la recherche.
Violences faites aux femmes, discriminations, privations de droits fondamentaux : 70 ans après la signature de la Déclaration universelle des droits de l’homme, des violations des droits humains ont lieu jour après jour sur les cinq continents. Qu’à cela ne tienne : à l’UQAM, la Clinique internationale de défense des droits humains défend des victimes bien au-delà des murs de l’Université et contribue à améliorer la situation des droits de la personne à travers le monde. Un grand pas pour l’humanité!
Elle a formé plus de 100 000 diplômés et veut continuer à participer à l’essor économique du Québec et du monde. Mais pour cela, l’École des sciences de la gestion a besoin d’un nouvel espace dédié à la recherche et à l’entrepreneuriat. Avec un nouveau pavillon situé en plein cœur du Quartier Latin, c’est tout le monde des affaires qui pourra profiter de l’excellence qui a fait la réputation de l’ESG UQAM.