L’art comme héritage de Jules Arbec

Le 26 mai 2020, Jules Arbec s’éteignait à 81 ans. Grand passionné d’art, il a travaillé comme critique d’art, notamment pour Vie des Arts et au journal Le Devoir, et s’est énormément impliqué dans la communauté artistique montréalaise. Afin de continuer son œuvre après la mort, il a choisi de faire un legs testamentaire de plus de 20 000 $ à la Fondation de l’UQAM, qui permettra de remettre deux bourses de 2000 $ chaque année à des étudiants et étudiantes de la Faculté des arts.

Michelle Niceforo et Viateur St-Onge, ami de Jules Arbec. Crédit photo : Nathalie St-Pierre

Homme cultivé, généreux et engagé, il a participé à organiser de nombreuses expositions et à révéler plusieurs artistes émergents au grand public. « Il avait une grande culture et était très connu dans le milieu des arts, explique son ami de longue date Viateur St-Onge. Il voulait laisser une trace dans le milieu afin qu’on l’associe aux arts pour toujours. » Les deux Bourses Jules-Arbec, une destinée à la maîtrise en arts visuels et médiatiques et l’autre, à la maîtrise en histoire de l’art, lui permettront de poursuivre son soutien à la relève artistique.

 

 « Jules est un modèle de résilience, souligne Viateur St-Onge. Handicapé de naissance, il a dû se battre contre sa paralysie cérébrale toute sa vie. Ça l’a motivé à surmonter ses limites et à se tracer un chemin. » En plus de son engagement pour les arts, il a contribué à défendre les personnes handicapées, entre autres à titre de membre du conseil d’administration de l’Association de la paralysie cérébrale. Son parcours fait d’ailleurs l’objet d’un documentaire, Jules le Magnifique, sorti en 1977. On y découvre notamment son grand sens de l’humour, souligné par nombre de ses connaissances dans les hommages qui lui ont été faits.

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