Contribuer au progrès de la connaissance historique

Victor Bissonnette,
étudiant au doctorat en histoire

C’est ainsi qu’il fait son entrée comme étudiant au Département d’histoire de l’UQAM, en 2009. D’abord pour un baccalauréat, ensuite une maîtrise et maintenant un doctorat amorcé en 2015. « L’ouverture de l’UQAM a vraiment été remarquable, s’exclame le doctorant en parlant de l’accueil que lui ont réservé les professeurs, mais aussi les étudiants, le contact avec eux est vraiment fantastique. Tellement que j’en oublie souvent mon âge pendant les débats! »

Victor Bissonnette reconnaît que sa démarche est singulière, mais il espère surtout qu’elle lui permette de contribuer à l’enrichissement du corpus historique : « Au-delà du doctorat, je veux continuer à faire de la recherche, espère-t-il, et j’ai déjà des idées! » Son premier article a d’ailleurs été publié en juillet dans la revue War in History.

Ses recherches actuelles portent sur les bombardements aériens des Alliés en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Des champs d'intérêt qui le mènent inévitablement vers l’Europe pour des séjours de longue durée afin d’y parcourir les archives. Ces démarches coûteuses sont facilitées grâce aux bourses offertes par la Fondation de l’UQAM : « Ça me permet de payer une partie des dépenses », précise le lauréat des bourses SNC-Lavalin et RBC Banque Royale à l’hiver 2017.

Lors de ces séjours, en plus des documents à consulter et étudier, de nombreuses rencontres avec des chercheurs sont à l’horaire. « C’est fantastique, c’est tout un réseau qui se crée et, dans mon cas, une 2e carrière qui se construit », explique Victor Bissonnette, en ajoutant que ces rencontres contribuent aussi au rayonnement de l’UQAM à l’étranger.

Au-delà du montant d’argent, significatif en lui-même pour soutenir la recherche, le boursier tient à souligner l’importance de la reconnaissance qu’apporte une bourse d’excellence. « Des bourses comme ça, pour les étudiants qui les reçoivent, c’est un gain de motivation extraordinaire, une reconnaissance de leur travail, soutient Victor Bissonnette, qui est loin de regretter son retour aux études et qui le qualifie même de facile et naturel. Je le constate dans les yeux de mes collègues qui obtiennent aussi une bourse. Les cours sont tellement intéressants. C’est exactement ce que je voulais et ce que je recherchais. »

Photo : La doyenne de la Faculté des sciences humaines, Josée S. Lafond; Victor Bissonnette, doctorant en histoire et boursier de la Fondation de l'UQAM (crédit : Jean-François Hamelin).

Publié le 04/10/2017

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