Conrad East | L’environnement avant tout

Conrad East,
don majeur

Environnementaliste de première heure, Conrad East a travaillé toute sa vie pour qu’on prenne au sérieux les problèmes environnementaux.


« Dans les années 60, j’ai contribué à ouvrir l’œil des Montréalais sur l’état de salubrité de l’air de la ville. Avec mon équipe, on survolait Montréal en hélicoptère et on a trouvé que la pollution venait principalement des raffineries de pétrole », explique ce physicien de l’atmosphère. Alors professeur à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, il approcha l’UQAM pour offrir ses services à cette nouvelle Université qui avait mis l’environnement au cœur de ses priorités. Il y est demeuré pour le reste de sa carrière.

Directeur du Centre de recherche sur les sciences de l’environnement de 1972 à 1980, puis professeur au Département de physique, Conrad East a contribué à asseoir la réputation de l’UQAM dans ce domaine, jusqu’à sa retraite en 1988. Aujourd’hui âgé de 95 ans, il suit toujours avec intérêt l’actualité environnementale. « Quand on sait que 50 % de la biodiversité est en train de disparaître, ça n’a pas d’allure! Il est urgent qu’on fasse notre part pour la santé de notre planète », souligne l’environnementaliste.

Pour encourager la recherche environnementale, Conrad East a décidé de faire un don de 50 000 $ afin de créer des bourses à l’Institut des sciences de l’environnement. « Cet Institut, c’est le point culminant des efforts de l’UQAM en matière d’environnement. Il conjugue les efforts de toutes les disciplines vis-à-vis de l’environnement », explique le donateur. En effet, que ce soit en biologie, en communication, en droit, en comptabilité, en sociologie… l’ISE regroupe des chercheurs et chercheuses qui étudient l’environnement sous toutes ses coutures.

Même s’il n’enseigne plus aujourd’hui, Conrad East va donc aider à former des gens sensibles aux enjeux environnementaux. Avec les Bourses d’excellence de l’Institut des sciences de l’environnement, il espère pouvoir donner un coup de pouce à la relève afin qu’à son tour, elle améliore le sort de notre planète. « On a juste une Terre, il faut s’en occuper! », conclut-il.

Crédit photo : Nathalie St-Pierre

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